Depuis début 2025, de nombreux articles et discussions évoquent une possible « taxe poulailler ». En réalité, ce n’est pas un impôt nouveau destiné aux propriétaires de poulaillers amateurs, mais l’application de la taxe d’aménagement, en vigueur depuis 2012. Cette taxe s’applique à toutes les constructions fixes de jardin abris, garages ou poulaillers dès lors qu’elles sont closes, couvertes, et dépassent certains seuils, à savoir plus de 5 m² de surface et une hauteur d’au moins 1,80 m. Les poulaillers familiaux, souvent mobiles ou de petite taille, échappent donc généralement à cette taxation .
Le montant est calculé selon une valeur forfaitaire par m², fixée chaque année par arrêté, et un taux voté par les collectivités. En 2025, cette valeur est de 930 € par m² hors Île-de-France, et 1 054 € en Île-de-France . À cela s’ajoutent des taux (commune 1–5 %, département jusqu’à 2,5 %, région jusqu’à 1 % en Île-de-France) . Concrètement, pour un poulailler de 6 m² dans une commune avec un taux communal de 2 %, la taxe sera d’environ 110 €, à régler une seule fois lors de l’installation. Encore une fois, il ne s’agit pas d’un impôt récurrent mais d’une contribution ponctuelle.
Taxe poulailler prix
« Si la surface est supérieure à 5 m² et la hauteur sous plafond d’au moins 1,80 m, une taxe d’aménagement est due. Cette taxe, appelée “taxe abri de jardin” ou “taxe poulailler”, est un impôt local perçu par la commune, le département et la région. »
Ce témoignage issu d’un article de PAP.fr apporte une illustration claire et vérifiée de la situation, et aide à rassurer les éleveurs amateurs quant à leurs obligations réelles.
Pour les particuliers élevant quelques poules (de 3 à 10), la plupart des installations domestiques ne dépassent pas les dimensions imposant la taxe. Cependant, il est toujours prudent de se renseigner auprès de sa mairie, car les taux et les modalités peuvent varier selon les territoires.
Sources